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jeudi 20 janvier 2011

Lutte pour le pouvoir au Soudan , l'islamiste de l'opposition, Hassan Al Tourabi qui a appelé à un soulèvement contre l'Islamiste au pouvoir El Béchir, est arrêté. Ses partisans protestent.

AFP 
KHARTOUM — Les forces de sécurité ont dispersé par la force mercredi des centaines d'activistes soudanais manifestant à Khartoum pour la libération du chef de l'opposition islamiste Hassan al-Tourabi, arrêté mardi après des déclarations favorables à un soulèvement populaire.
Quelque 300 manifestants sont descendus dans la rue pour réclamer liberté et justice, et ont marché jusqu'à la résidence du leader islamiste.
Mais les forces de sécurité sont intervenues, tirant des gaz lacrymogènes et pourchassant les protestataires avec des matraques. De brèves bagarres ont éclaté, mais aucune arrestation n'a eu lieu, selon un correspondant de l'AFP sur place.
La manifestation a commencé au QG du parti de M. Tourabi, où des représentants des principaux mouvements de l'opposition s'étaient rassemblés pour réclamer le changement du gouvernement du président Omar el-Béchir.
M. Tourabi, 78 ans, ancien mentor de M. Béchir devenu aujourd'hui son plus farouche opposant, a été arrêté pour incitation "à la sédition dans la rue", a accusé l'assistant du chef de l'Etat, Nafie Ali Nafie.
Dans une interview à l'AFP quelques heures avant son arrestation, M. Tourabi avait jugé "probable" un soulèvement populaire au Soudan. "Ce qui s'est passé en Tunisie est un rappel. Il est probable que cela se produise au Soudan. Si cela ne se produit pas, il y aura un bain de sang, car le pays entier est armé".
L'arrestation de M. Tourabi et de neuf cadres de son parti intervient alors que l'opposition plaide pour la "fin du régime totalitaire" à Khartoum et appelle à un soulèvement populaire similaire à celui ayant chassé du pouvoir le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali.

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