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dimanche 14 octobre 2012

L'eau est un problème du passé au Moyen Orient. Le problème est la corruption et le refus de cooperer avec Isrél

L'Union publie une interview avec Norbert Lypszyc sur l'eau au Moyen-Orient :

Représentant en France de la société de protection de la nature en Israël (SPNI), Norbert Lypszyc vient à Reims parler du problème de l'eau au Moyen-Orient à l'invitation de l'association France-Israël.

Le manque d'eau est-il un élément clef du conflit au Moyen-Orient ?

« L'eau fut un problème clef tant que nous n'avions pas les moyens techniques de le résoudre. Aujourd'hui nous les avons. La région est passée de 350 000 habitants à 12 millions et pourtant l'on y vit mieux par rapport à l'eau aujourd'hui qu'hier. Je vais présenter cette évolution technique et politique lors de ma conférence ».

Quel rôle joue la question de l'eau ?

« L'eau est à la fois un outil de propagande et de désordre et à la fois un outil de collaboration entre les peuples. La réalité sur le terrain est très différente de ce que l'on peut entendre.

Hier encore, j'écoutais à la radio des habitants de Bethléem se plaindre de manquer d'eau. Un manque systématiquement attribué à une surexploitation des ressources par les Israéliens. Il se sait moins que l'autorité palestinienne a reçu des aides financières de la part des pays occidentaux pour construire 13 usines de traitement des eaux usées. Elle en a fait construire une et le reste de l'argent est passé dans les poches des dirigeants ».


En quoi l'eau est aussi un outil de collaboration ?

« La coopération fonctionne à un niveau local. Les maires des communes arabes passent des accords avec leurs voisins israéliens et leur envoient les eaux usées pour traitement.

Bethléem n'a pas pu recourir à cette solution pour des raisons à la fois géographiques et politiques. Il est donc vrai que cette commune manque d'eau. Ce ne serait plus le cas si les usines de traitement avaient été construites. L'eau recyclée couvrirait déjà les besoins de son agriculture.

Il faut savoir qu'en France, 75 % de l'eau utilisée pour l'agriculture est de l'eau fraîche. En Israël, la part d'eau fraîche n'est plus que de 50 % et l'objectif est d'atteindre 100 % d'eau recyclée pour l'agriculture. L'eau fraîche sera exclusivement réservée à la population ».

 C.F. Pour en savoir plus, conférence mardi 16 octobre à la maison de la vie associative, 122 bis rue du Barbâtre, à 18 h 30. Entrée libre.

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