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samedi 20 juillet 2013

Dubaï: violée elle est condamnée à 16 mois de prison , conformement à la loi musulmane.

La Charia qui est la loi musulmane normale , universellement reconnue par toutes les ecoles coraniques sunnites comme chiites, prévoit que, pour qu'un cas de viol soit reconnu, les faits doivent être avoués par le suspect ou confirmés par quatre témoins masculins. Voici son application dans ce pays qui se pretend moderne et réformateur qu'est Dubaï

Le Parisien Comportement indécent. C'est ce qui est reproché à une jeune Norvégienne de 24 ans, condamnée mercredi par un tribunal de l'émirat de Dubaï à 16 mois de prison pour une relation sexuelle hors mariage, parjure et d'alcool. L'affaire fait d'autant plus scandale dans son pays d'origine qu'elle s'était elle-même signalée aux autorités locales en portant plainte le 6 mars dernier pour un dont elle expliquait avoir été victime.

La jeune femme, décoratrice d'intérieur, séjournait à Dubaï pour des raisons professionnelles. Sa condamnation pourrait refroidir les touristes attirés dans cet ancien émirat pétrolier très cosmopolite reconverti en destination de prestige.

Le viol a, selon la jeune Norvégienne, été commis lors d'une soirée entre collègues. Son agresseur présumé a d'ailleurs lui aussi été condamné à une peine de 13 mois de prison pour liaison extra-maritale et consommation d'alcool. Marte Dalelv photographiée à Abou Dhabi – Il semble très étrange qu'une personne qui dénonce un viol soit condamnée pour des actes qui, dans notre région du monde, ne sont même pas des délits», commente le ministre norvégien des Affaires étrangères, Espen Barth Eide.

La loi locale à Dubaï [ndlr. C'est la loi musulmane normale , la Charia !] prévoit que, pour qu'un cas de viol soit reconnu, les faits doivent être avoués par le suspect ou confirmés par quatre témoins masculins. En 2008, rapporte la BBC, une Australienne avait déjà purgé 8 mois de prison après avoir accusé de viol trois de ses collègues.

Marte a trouvé refuge dans une église
Marte Dalelv, qui a fait appel de sa condamnation, a trouvé refuge dans une église norvégienne de Dubaï, le Seamans centre, en attendant d'être rejugée, probablement début septembre. Privée de son passeport quelques jours après sa plainte, elle lance un appel aux dons après avoir dépensé ses économies en frais d'. «Je suis trés nerveuse et tendue, explique-t-elle, mais je garde l'espoir.Je vis au jour le jour, il me faut traverser cette épreuve.» L'opposition de droite en Norvège a réclamé que la jeune femme soit accueillie dans les locaux de l'ambassade.

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