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dimanche 18 décembre 2011

Liban : un deuxième garde du corps d'un chef policier palestinien abattu



SAIDA (Liban) - Le garde du corps d'un chef de la police du Fatah palestinien a été tué par balles dimanche et trois personnes blessées, lors du deuxième incident de ce type en quatre jours dans le camp d'Aïn Héloué au Liban-sud, a indiqué un responsable palestinien du camp.

Cette attaque est la deuxième à viser cette semaine un garde du corps de Mahmoud (BIEN Mahmoud) Abdel Hamid Issa, alias al-Lino, responsable de la police du Fatah dans le camp de réfugiés palestiniens. Un premier garde du corps, Ashraf Qadiri, avait été tué mercredi par balles.

Un inconnu a tiré sur Amer Foustoq dans un marché du camp d'Aïn Héloué et l'a gravement blessé, a déclaré le responsable sous couvert de l'anonymat.

M. Foustoq, garde du corps d'al-Lino, a succombé à ses blessures après avoir été transféré dans un hôpital de la ville côtière de Saïda, selon la même source.

Trois autres Palestiniens qui passaient à proximité ont été blessés dans l'incident, dont un enfant et un officier du mouvement palestinien Fatah.

L'agence nationale d'information (ANI) libanaise a affirmé qu'il s'agissait d'affrontements entre le Fatah et le groupe Jound-El-Cham, un groupuscule sans hiérarchie claire constitué de Libanais et de Palestiniens, installés dans des quartiers bordant la partie nord du camp.

Des tirs d'armes automatiques et de roquettes étaient toujours entendus par intermittence dimanche en fin de journée à l'intérieur du camp, a constaté un correspondant de l'AFP, tandis que plusieurs familles ont quitté le camp à bord de voitures.

L'armée libanaise, déployée à l'entrée nord du camp, interdisait d'y pénétrer, a indiqué le correspondant.

Plusieurs incidents ont eu lieu depuis deux semaines dans le camp d'Aïn Heloué, le plus grand du Liban. Il compte une population d'environ 50.000 réfugiés palestiniens et il est réputé servir de repaire pour des extrémistes et des fugitifs.

La sécurité à l'intérieur des douze camps au Liban est assurée par les Palestiniens eux-mêmes.

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