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dimanche 18 mars 2012

1992-1994, Buenos Aires : 2 attentats, 114 morts, 6 iraniens recherchés, 20 ans après.

Le 17 Mars 1992, un mois après l'assassinat du secrétaire général du Hezbollah, Abbas al Musawi, une camionnette conduite par un kamikaze a explosé devant l'ambassade israélienne à Buenos Aires faisant 29 morts (dont 4 Israéliens) et 242 blessés. L'ambassade, une église voisine et une école ont été détruites. Le Jihad Islamique lié à l'Hezbollah a affirmé en être l'auteur.
L’interception de communications téléphoniques par la NSA a montré la complicité de l'Iran et la supervision par Imad Mugniyeh du Hezbollah.
Deux après, dans les suites de la rupture, par l'Argentine, de la fourniture d'uranium à l'Iran, a eu lieu le plus important attentat en Argentine. Voici quelques extraits de l'article de Wikipedia :


L'attentat de l'AMIA est une attaque à la voiture piégée qui eu lieu le 18 juillet 1994 et a détruit un bâtiment abritant plusieurs associations ou organisations juives (dont l'Association mutuelle israélite argentine AMIA), faisant 84 morts[1] et 230 blessés à Buenos Aires. Conduit sous la présidence de Carlos Menem (1989-1999), c'est l'attentat à la bombe le plus meurtrier commis sur le sol argentin. Pendant des années, l'affaire fut marquée par des accusations de dissimulations. Aucune prise d'empreintes digitales ni d'échantillon ADN ne furent effectuées dans les décombres du bâtiment[2].

En mars 2007, Interpol a émis des "notices rouges" contre Imad Fayez Mughniyeh (membre du Hezbollah mort en 2008), l'ex-ministre Ali Fallahijan, Mohsen Rabbani (imam à Buenos Aires lors de l'attentat), Ahmad Reza Asghari (en), Ahmad Vahidi (nommé ministre de la Défense en 2009) et Mohsen Rezai (ex-commandant en chef des Pasdarans), refusant toutefois de le faire à l'égard de l'ex-président iranien, Ali Rafsanjany, l'ex-ministre des Affaires étrangères Ali Akbar Velayati (en), et l'ancien ambassadeur à Buenos Aires, Hadi Soleimanpour [16].
Claudio Lifschitz, l'un des collaborateurs du juge Juan José Galeano, accusa par la suite les services secrets argentins d'avoir infiltré une cellule des services iraniens mais d'avoir pourtant laissé faire l'attentat ; il fut victime d'un tir d'arme à feu le 18 juillet 2009, date de la commémoration des 15 ans de l'attentat, mais survécut [17].

Après avoir été enterrée, la piste [Syrienne-le vassal de l'Iran] a été ré-ouverte par le juge fédéral Ariel Lijo en octobre 2009. Carlos Menem, son frère Munir, qui était, neuf mois avant l'attentat, ambassadeur de l'Argentine en Syrie ; Juan José Galeano, qui fut le premier juge chargé de l'enquête sur l'AMIA ; Hugo Anzorregui, l'ex-directeur de la SIDE ; le tout nouveau chef de la police métropolitaine de Buenos Aires, Jorge 'Fino' Palacios, qui fut contraint de démissionner en août 2009[25],[26]; l'ex-vice directeur de la SIDE Juan Anchezar et le commissaire Carlos Castañeda, qui avait travaillé avec le juge Galeano, ont été inculpés pour entrave à la justice et pour avoir empêcher celle-ci de continuer ses enquêtes dans cette direction. Ils ont d'abord été appelés à témoigner, en 2008, pour cette raison[3], avant d'être formellement inculpés en mars 2010 [4],[27],[28].
L'arrêt de mars 2010 concernant Menem et la piste syrienne remarque qu'il est évident que si les informations, alors détenues par les enquêteurs, concernant Kanoore Edul, étaient rendues publiques, celles-ci auraient clairement mises en danger le gouvernement Menem, puisque Edul se trouvait à l'intersection de toutes les pistes liées à l'attentat, tandis que son père était intime de la famille Menem [28].

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