Rechercher dans ce blog

mardi 17 avril 2012

Démocratie à l’Égyptienne : 10 candidats exclus sans explication

La junte militaire rebat les cartes électorales sans vergogne. Trois des dix candidats exclus sont en tête des sondages.  Voici de belles élections "libres" en perspective dans un pays qui s'enfonce dans le chaos et la crise économique.

 La commission électorale égyptienne a invalidé dix candidatures à la présidentielle sans préciser les raisons du rejet de leur candidature.
La nouvelle annoncée par le chef de la Commission électorale a fait l'effet d'une bombe en Égypte.
Dix candidatures à la présidentielle égyptienne et non des moindres ont été invalidées.
Parmi les candidatures rejetées, celle de l'ancien chef du renseignement Omar Suleiman, celle du responsable de la stratégie des Frères musulmans Khairat el-Shater et du prédicateur radical Hazem Abou Ismail.
Farouk Sultan, chef de la commission suprême à l'élection présidentielle, n'a pas donné les motifs du rejet de ces candidatures. Le candidat islamiste ultra-conservateur Hazem Abu Ismail, l'islamiste modéré Khairat el-Shater des Frères musulmans et l'ancien chef du renseignement Omar Souleimane ont été exclus de la présidentielle avec sept autres candidats samedi, pour des raisons d'ordre juridique.
Des représentants des trois candidats ont fait appel de la décision lundi, avant la date limite. La commission électorale devrait annoncer mardi quelles demandes d'appel elle examinera. La liste officielle des candidats sera rendue publique le 26 avril, moins d'un mois avant l'élection présidentielle, prévue les 23 et 24 mai.
La décision de disqualifier les candidats et la possibilité que la décision soit renversée en appel a injecté une dose d'incertitude dans la première élection présidentielle libre de l'histoire de l'Égypte, un peu plus d'un an après le renversement d'Hosni Moubarak, qui a dirigé le pays d'une main de fer pendant 29 ans.
Plusieurs observateurs ont mis en doute l'indépendance de la commission, formée de juges nommés par l'ancien régime, et l'équité du processus électoral.

Seulement "plusieurs observateurs" ?!?  Et ils n'ont fait que "mettre en doute" l’indépendance de la commission ?!?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire